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Titre : La gouvernance économique mondiale depuis 1944

 

Le terme « gouvernance » est né dans les années 30 dans le milieu des économistes américains pour évoquer l’administration des entreprises. Il finit par  désigner un mode de gestion des affaires communes impliquant les individus, des acteurs publics et privés, des institutions officielles, des états ou des collectivités. La gouvernance peut alors reposer aussi bien sur des accords, des normes juridiques que sur des arrangements informels. Dans les années 80, il connait un certain succès à l’heure où les libéraux remettent en cause l’efficacité du pouvoir exercé par les formes traditionnelles de gouvernement. C’est également l’époque où les institutions financières prennent l’habitude de qualifier de « bonne gouvernance », les politiques conformes aux plans d’ajustement structurel (PAS) imposés pour limiter les dépenses publiques et favoriser le développement des pays du tiers-monde.  Il convient cependant de ne pas confondre gouvernance et gouvernement. Pour faire simple, un gouvernement est responsable de son action face à ceux et celles qui lui accordent sa légitimité alors que la gouvernance a, avant tout, une obligation d’efficacité.

 

Gouvernance : façon de gérer les affaires commune basée sur des accords entre les différents acteurs (Etats, entreprises, individus) plus ou moins formels.

 

Problématique : Pour prolonger la réflexion de Saskia Sassen qui se demandait en 2008 si les organisations internationales étaient à même d'affronter les enjeux de la mondialisation, on peut se demander si les instances internationales mises en place depuis 1944 parviennent à régler les affaires économiques du monde. Sont-elles efficaces? Leur action est-elle légitime ?  Remettent-elles en cause l’action des Etats ?

 

 

I Des instances internationales établies pour assurer la paix par la stabilité économique.

a)     1944-1955, l’établissement d’instances de gouvernance économique.

En 1944, un constat s’impose : la SDN voulue par T.W. Wilson a échoué à établir durablement la paix et la grande dépression qui a suivi le krach de Wall Street a favorisé l’accession au pouvoir de régimes belliqueux. A Yalta, en février 44, Staline, Roosevelt et Churchill proposent  donc de créer l’Organisation des Nations Unies. Celle-ci voit le jour en 1945. Son rôle est essentiellement politique mais la charte de San Francisco datant du 26 juin 1945 prévoit de « recourir aux institutions internationales pour favoriser le progrès économique et social de tous les peuples ». Par ailleurs, dans l’esprit de la Charte de l’Atlantique signée en 1941, les signataires des accords de Bretton Woods en 1944, entendent jeter les bases d’une nouvelle prospérité, garante à leurs yeux d’une paix durable. Le système du même nom repose sur l’étalon de change-or, ou Gold Exchange Standard. L’or est l’étalon universel des valeurs. Le dollar, monnaie de référence internationale, est convertible en or : 31.10 g d’or = 35 $. Les Etats-Unis détiennent d’ailleurs à ce moment là les 2/3 du stock d’or mondial. Les monnaies ont donc des parités fixes (ou presque) par rapport à l'or ou au dollar. Les monnaies sont ainsi stabilisées et liées entre elles par le système monétaire international (SMI). Il s’agit de créer des conditions favorables à la reconstruction et au commerceA Bretton Woods fut également mis en place un Fonds Monétaire International (FMI), financé pour 1/4 par les EU pour venir en aide, par des prêts à court terme, aux pays dont la stabilité monétaire est menacée. Une Banque Internationale pour la Reconstruction et le Développement (BIRD) est également fondée, les EU en assurent alors le financement à hauteur de 35 %. Elle accorde, elle, des prêts à long terme.

http://education.francetv.fr/videos/bretton-woods-l-hegemonie-du-dollar-americain-v107374

Schéma 1 : le système de Bretton Woods  

L'URSS présente à cette conférence refuse de participer à ces deux institutions et crée de son coté le Conseil d’Assistance Economique Mutuel (CAEM) pour coordonner la planification économique des pays du bloc de l’est. Bretton Woods ne concerne donc pas l’ensemble du monde. Il est également prévu de mettre en place une Organisation Internationale du Commerce (OIC).  Mais le congrès américain se montre réticent. Elle est donc remplacée par un système de négociations commerciales : le GATT  (General Agreement on Tariffs and Trade). Le premier round de discussion eu lieu à Genève en 1947. Il s’agit de faciliter l’expansion du commerce international en réduisant les droits de douane.

On retrouve la même logique dans les origines de la construction européenne. En 1950, la déclaration Schuman propose d’unir les productions d’acier et de charbon de six Etats pour leur ôter  tout motif de conflit. Elle fait donc le pari d’une solution économique pour un problème politique : établir la paix. La CECA est créée en 1952.

Charte de l’Atlantique : cette déclaration  signée par Roosevelt et Churchill en 1941 réaffirme le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, le principe de libre circulation des marchandises et de collaboration économique.

Conseil d’Assistance Economique Mutuel (CAEM-COMECON) : organisme qui assure la coopération économique au sein du bloc de l’est. Il a pour but d’harmoniser les plans quinquennaux des démocraties populaires avec celui de l’URSS. En réalité, se met en place une division socialiste du travail au profit des intérêts de l’URSS.

a)     1955-années 80, l’émergence du tiers-monde  et la crise sont les principales préoccupations

L’ONU joue un rôle majeur dans l’accession des anciennes colonies à l’indépendance. Mais au-delà de ça, c’est sous son égide qu’est créée en 1964 la Conférence des Nations Unies pour les Commerce et le Développement (CNUCED). Son rôle est de favoriser le développement et l’insertion des Etats du tiers-monde dans l’économie mondiale. En 1966, est crée le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). C’est lui qui calcule depuis 1990, l’Indice de développement Humain (IDH).

Le système de Bretton Woods présente cependant des limites. En effet, il ne contingente pas la quantité de dollars émis par les Etats-Unis. Or ceux-ci ont eu recours à ce moyen pour financer leur économie, la guerre du Vietnam ou encore le programme spatial.  Par ailleurs le dollar, devenu  monnaie de réserve  fait l’objet d’une intense spéculation. Progressivement, la quantité de monnaie en circulation finit par ne plus être garantie par la réserve en or américaine. Seuls 25 % des dollars en circulation sont garantis par la réserve d’or en 1964.  Dans ce contexte, l’inflation devient galopante. En 1971, le président américain, Richard Nixon, décide unilatéralement  la fin de la convertibilité du dollar et donc du système de Bretton Woods et du SMI (1973). http://education.francetv.fr/videos/15-aout-1971-la-fin-du-systeme-de-bretton-woods-v107375 . Cette décision, avec les chocs pétroliers et le déficit de productivité contribue à créer une situation de stagflation.

Schéma 2: une origine possible de l’inflation : la masse monétaire 

Schéma 3 : la stagflation et ses origines

Dans ce contexte, assez vite, les pays industrialisés prennent conscience de la nécessité de coordonner leur action notamment sur la question de l’énergie.  Annoncé en Martinique en 1974 (http://www.ina.fr/video/CAF91007272 ), le G6 est une instance de concertation qui  en 1975 à  une vocation strictement économique. Elle réunit alors la France, les EU, la RFA, le  RU, l’Italie et le Japon. Pourtant le FMI et la BIRD demeurent. Par l’intermédiaire des prêts qu’elles accordent, ces deux institutions prennent une place de plus en plus importante dans le développement des Etats du tiers-monde. Désormais leur aide est soumise à condition. Les plans d’ajustement structurel (PAS) imposent aux pays en développement bénéficiaires d’importantes réductions des dépenses publiques. 

b)     A partir des années 80, les instances de gouvernance accompagnent la mondialisation.

 

Dans les années 80 s’amorce en effet un processus de dérèglementation financière qui favorise l’augmentation des flux de capitaux.  Dès 1979, le contrôle des changes est aboli en Grande-Bretagne. La  déréglementation financière est permise aux Etats-Unis sous R. Reagan. Les places financières sont désormais en concurrence frontale. Pour ne pas être en reste, la France fait de même en 1986. La tendance est donc au moins d’Etat. A l’est,  la dislocation de l’URSS en 1991  entraine la dissolution de la CAEM. Dans ces conditions, certains pensent venue l’heure de l’économie de marché généralisée. En 1994, le dernier round de négociation du GATT donne naissance à l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC). Cette organisation est une instance de négociation commerciale. Elle promeut le libre échange et la réduction des barrières douanières. C’est ainsi qu’entre 1947 (GATT) et aujourd’hui (OMC), la taxation douanière moyenne des produits industriels  est passée de 40 % à 5%. Elle arbitre également les litiges commerciaux. Plus largement, en 2008,  le G20 succède au G8 (Canada 1976 et Russie 1998). Il associe aux pays précédemment cités l’Afrique du Sud, l’Inde, le Brésil, la Chine, le Mexique, l’Australie, la Corée du Sud, l’Indonésie, l’ONU et l’UE.  Désormais aux questions économiques s’ajoutent des questions environnementales et politiques. Dans ces domaines,  cette instance de gouvernance internationale définit les grandes orientations. Ses décisions n’ont pas valeur d’obligations mais d’engagements.  Par exemple, le G20 de 2008 renforce le rôle du FMI et envisage d’améliorer la régulation de la finance.

 Au même moment des processus d’intégration régionale se mettent en place ou se consolident. En 1989, est créée la Coopération Economique pour l’Asie Pacifique (APEC). Elle doit alors promouvoir les échanges commerciaux pour favoriser la croissance économique. A terme, est envisagée sa transformation en zone de libre échange sous le nom de partenariat transpacifique (TPP). Le Mercosur est crée en 1991. La CEE devient l’Union européenne en 1992. Ce sont des  unions douanières. Enfin, en 1994, est créée en Amérique du nord une zone de libre échange : l’accord de libre échange nord américain (ALENA ou NAFTA). On constate donc que le niveau d’intégration est inégal selon les organisations. On observe ensuite avec Paul de Senarclens, un processus a priori paradoxal. A l’heure de la mondialisation économique, la tendance est à l’intégration croissante dans des structures régionales et supranationales. Désormais se développent également, les négociations bilatérales. C’est le cas par exemple, lorsque les EU et l’Union européenne se préparent à signer en dehors du cadre de l’OMC des accord de libre échange concernant les commerce et les investissements (PTCI, TAFTA ou GMT)

Zone de libre échange : espace dans lequel les marchandises (parfois les capitaux et les services) circulent librement entre les états.

Union douanière : zone  où les marchandises circulent librement entre les pays membres. Mais ces derniers appliquent le même tarif extérieur commun (TEC) aux importations en provenance d’un pays tiers  (schéma)

Intégration : processus d’harmonisation des normes économiques et sociales et d’ouverture des marchés dans une organisation économique.

Accord de libre échange transatlantique : accord négocié par les Etats-Unis avec l’Union européenne prévoyant la mise en place d’un grand marché transatlantique (GMT). Il est aussi appelé partenariat transatlantique sur le commerce et l’investissement (PTCI) ou encore TAFTA en anglais (Traité de Libre échange Transatlantique).

 

Conclusion : On peut donc noter avec Saskia Sassen la très grande variété des instances de gouvernance. La distinction entre vocation politique et rôle économique est loin d’être évidente. Qu’il s’agisse de paix, de prospérité ou de développement, ces organisations ont été créées pour atteindre leurs objectifs. Y sont-elles parvenues ?

II …., mais leurs gouvernance peut  être discutée…

a)     en termes d’efficacité et de…

En 2000, les 193 Etats membres de l’ONU et des ONG se sont fixés 8 « objectifs du millénaire ». Il s’agit de réduire  d’ici 2015 la pauvreté et ses conséquences en termes de santé et de déficit d’éducation. Le bilan de ces engagements reste mitigé. L’épidémie de SIDA fait encore près de 2 millions de victimes par an. Entre 2001 et 2011, le nombre de personnes contaminées par le VIH a augmenté. Cependant,  le taux annuel mondial des nouvelles infections a lui chuté de 20% grâce à l’information et au recours aux génériques (programme ONUSIDA). En ce qui concerne l’alimentation, malheureusement, 870 millions de personnes dans le monde souffrent toujours de la faim dans le monde. L’ONU ne peut être tenue pour responsable de ces situations. Mais  cela montre les limites de l’action des instances de gouvernance internationales. Dans biens des cas, l’action de l’ONU est indispensable mais elle ne suffit pas. Dans le domaine du développement, le rôle du FMI et de la BIRD  est clairement contesté. Nous l’avons noté précédemment le consensus de Washington mettait en place le principe de la conditionnalité des prêts et de l’échelonnement de la dette. Or il apparaît que la politique des PAS à eu des effets désastreux dans les pays les moins avancés. C’est le cas en Afrique notamment. En Amérique Latine également le remède s’est parfois révélé plus terrible que le mal. En novembre 2001, le FMI gèle un prêt de 1,3 milliard à l'Argentine  car le gouvernement n'a pas honoré son engagement de déficit budgétaire zéro. L’effondrement du peso argentin qui en a résulté a provoqué le chaos dans le système financier du pays. Des millions d'épargnants et de retraités se sont retrouvés sans le sou. C’est désormais au tour de certaines économies européennes d’être soumises à ce type de logique. Par ailleurs, le FMI a, normalement également un rôle de régulateur financier. Le prix Nobel d’économie et ancien vice-président de la Banque mondiale, Joseph Stiglitz remarque que le FMI s’est révélé incapable d’empêcher les excédents (Chine) et les déficits (Etats-Unis) commerciaux excessifs. A ses yeux, Il n’a pas su non plus utiliser ses instruments de contrôle sur les prêts à court termes pour limiter les mouvements excessifs de capitaux spéculatifs. Pour finir, certains reprochent au FMI de ne pas utiliser sa possibilité de créer de la monnaie par les droits de tirage spéciaux pour relancer l’économie mondiale.  Les échecs répétés des instances de gouvernance posent la question leur ….

Développement : amélioration des conditions de vie au bénéfice du plus grand nombre accompagné d’un phénomène de croissance.

Droits de tirage spéciaux : c’est la « monnaie » que peut créer le FMI, sur la base d’un panier constitué de quatre monnaies  (le dollar, le yen, l’euro, la livre sterling)

Hedge funds : fonds spéculatifs recherchant des rentabilités élevées et qui utilisent abondamment les produits dérivés.(Les Echos)

b)     … légitimité.

Certains posent la question en ces termes : le FMI et la Banque Mondiale protègent quels intérêts ? Les détracteurs de ces institutions issues de Bretton Woods soulignent l’influence américaine sur les deux organisations installées à Washington. Ils rappellent que les Etats-Unis restent les premiers contributeurs du FMI (17.5%-2012) et de la banque mondiale. En dépit de certaines réformes, la répartition du capital et des voix reste marquée par l’héritage de la fin de la seconde guerre mondiale. Les défenseurs de ces institutions notent que les américains ne choisissent que le président de la Banque mondiale. Tandis qu’il revient aux européens de désigner celui du FMI. Au final, les pays endettés du tiers-monde constatent que ce sont les pays créanciers qu’ils doivent rembourser qui contrôlent 60% des droits de vote dans ces institutions. Certains proposent donc une nouvelle pondération des voix en fonction de la population des Etats.  En situation de crise, certains Etats font le choix de contourner le FMI. Ainsi, en 1997, les pays asiatiques de l'ASEAN décident de mettre sur pied un accord de coopération qui prévoit d'approvisionner sans conditions en liquidités un pays dont la monnaie serait menacée. Ce dispositif aboutit en mai 2000 à l'initiative de Chiang Mai qui concerne aussi la Chine, le Japon et La Corée du Sud. La Malaisie décide elle de ne pas appliquer les mesures préconisées par le FMI. Elle  connaît dans ces conditions une récession plus courte. [J. Stiglitz]L’organisation de l’OMC est différente. Dans cette institution, chaque pays possède une voix. Cependant, l’OMC donne parfois le sentiment de protéger les intérêts des grandes multinationales au détriment des populations, notamment celle des pays en développement. Par exemple, au sujet de l’épidémie de SIDA,  l’OMC a imposé que les médicaments antiviraux restent protégés par les brevets de propriété intellectuelle, rendant impossible la production de génériques bon marché. Les pays le moins avancés (PMA) doivent se conformer à cette exigence d’ici 2016. A l’OMC, la tendance est au regroupement pour défendre les intérêts communs. Un commissaire européen négocie au nom de l’Union tandis que certains pays exportateurs de produits primaires forment le groupe de CAIRNS et essaient de porter ensemble leurs revendications. Il convient de remarquer également que les négociations commerciales sont de plus en plus bilatérales (entre deux Etats). On peut y voir une remise en cause du rôle intégrateur de l’OMC. Pour finir, la légitimité du G20 est contestée par les pays qui n’y participent pas (G77 des pays du Sud).

Groupe de Cairns : regroupement de pays défendant de positions commerciales proches notamment en faveur du libre échange agricole 18 pays : Argentine, Australie, Brésil, Canada, Chili, Colombie, Indonésie, Nouvelle-Zélande, Thaïlande, Afrique du Sud.

 

Conclusion : à différents degrés, la légitimité et la représentativité de ces institutions est donc remise en cause. On peut même noter avec Christian Chavagneux que dans les moments difficiles que nous traversons, ces instances de gouvernance mondiale connaissent une forme de crise.

 

Conclusion générale : Au sortir de la seconde guerre mondiale la gouvernance économique doit avant tout assurer une prospérité garante de  la paix.  Avec la décolonisation et le ralentissement de la croissance, ce sont le développement et la « crise » qui passent au premier plan des préoccupations. Par la suite, avec la quasi disparition du modèle économique communiste orthodoxe c’est l’intégration dans une économie mondialisée qui semble le credo. A l’heure où, dans ce contexte,  la souveraineté des Etats est en question, le  terme gouvernance mérite encore d’être discuté. Il donne, en effet, comme acquis le rôle d’organisations dont l’efficacité et la légitimité sont encore sujettes à débat.

 

Auteur : Nérée Manuel

 

Bibliographie :

BOURGUIGNON F., La mondialisation de l’inégalité, La république des idées, Le Seuil, 2010 [CDI]

HÖKMARK G., Rapport sur la gouvernance économique mondiale, Le parlement européen, 2011.

Commission sur la gouvernance mondiale, Rapport sur la gouvernance mondiale, 1995.

DE LA VEGA  X.,  La crise des organisations internationales, sciences humaines n°197 octobre 2008 [CDI

]SASSEN  S., Qui gouverne la mondialisation ?, Sciences humaines, n° 180, mars 2007. [CDI]

CHAVAGNEUX  C., L'impossible régulation internationale, Alternatives  économique, HS n°75 2008. [CDI]

CHAVAGNEUX C., G7 OMC, FMI des institutions en crise, Alternatives économiques, n°259, juin 2007. [CDI]

Cahiers français 302, La crise des organisations internationales, mai-juin 2001 [CDI]

DE SENARCLENS P., La mondialisation : théories, enjeux et débats. Paris, Éditions Armand Colin, 2001

 

Dernière mise à jour : 12/14

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