L’évolution de la place des femmes dans la société française au 20esiècle et au début du 21ème siècle

Pour voir un compte rendu de la visite du Musée des Jacobins d'Auch à l'origine de cette synthèse, cliquez ici.

Comment évolue la place de la femme dans la société française de 1900 à nos jours ?

I Début 20ème siècle : d’éternelles mineures……

a)     Leur statut légal …..

Dans le prolongement du 19ème siècle, le droit inscrit l’infériorité féminine dans la loi. Le Code Civil, élaboré entre 1800 et 1804 à la demande de Napoléon Bonaparte, fait de la femme une éternelle mineure. Le mari lui doit la protection, mais celle-ci lui doit l’obéissance. Le mari est seul responsable en matière d’éducation et de patrimoine. Ainsi, l’épouse doit avoir l’accord de son mari pour tout acte juridique, pour passer un examen, pour travailler, et disposer de son salaire (jusqu’en 1907), pour ouvrir un compte. Son mari peut d’ailleurs contrôler sa correspondance.

b)     ….. les maintient  en situation d’ « infériorité »  dans une  société marquée par la domination masculine…..

La barrière des genres avait été considérablement renforcée au XIX° siècle. En matière d’éducation, les femmes sont le plus souvent destinées à être des femmes au foyer. Elles apprennent à coudre ou à broder en préparant leur trousseau.  Dans la bourgeoisie, l’éducation est complétée par l’apprentissage des arts d’agrément (le piano, la broderie).Aussi, le début du 20ème siècle illustre-t-il la force de la domination masculine et les clivages qu’elle implique.

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Auch en 1910

Les lois institutionnelles de 1875  qui définissent la IIIème République prévoient  l’élection des députés au suffrage universel (loi du 25 février –art 1er) mais les femmes restent exclues du vote. Dans le domaine du travail, contrairement à une idée répandue, les femmes sont avant la première guerre mondiale, présentes dans population active.  Avant la guerre, elles étaient déjà 7 millions sur une population active totale  de 21 millions de personnes (statistiques concernant les actifs de 18 à 45 ans).  En 1906, les femmes représentent 38 % de la population active. 52% d’entre elles sont domestiques ou travaillent à la maison (lavandières, repasseuses). L’industrie occupe 25% d’entre elles. Leur salaire est largement inférieur à celui des hommes. Contrairement à aujourd’hui c’est dans le secteur du tertiaire public qu’elles sont sous représentées. Les postes d’employés furent longtemps réservés aux hommes. Les mentalités évoluent de façon limitée sur la question du travail des femmes. Ainsi, en 1898,  la CGT, souhaite que seules soient autorisées à travailler les célibataires et les veuves. Quotidiennement, il y a une géographie sexuée de l’espace. Les femmes ne peuvent fréquenter les bars, les cafés, les salles de billard et les clubs sous peine de voir leur moralité mise en doute. En matière de rôle social et de représentations, il ya donc peu d’alternatives pour les femmes.

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a)     ……en dépit de luttes et de progrès extrêmement  limités 

On observe à la fin du 19ème siècle et au début du 20ème siècle, des progrès en matière d’éducation. La loi Ferry de 1882 rend l’école obligatoire pour les filles comme pour les garçons. Les études secondaires s’ouvrent. En 1880, la loi Camille Sée leur donne accès au Lycée mais, attention, le latin, le grec, la philosophie, les matières « nobles » de l’époque, restent réservées aux jeunes hommes. Les filles  n’obtiennent le droit d’obtenir le même baccalauréat que les garçons qu’en 1924. Cependant, les femmes menant des études supérieures ne sont pas rares. Elles sont relativement nombreuses à faire des études de droit. Elles sont moins nombreuses à travailler dans le domaine des sciences. On peut citer, le cas de Marie Curie  qui étudie en France à partir de 1891 et qui reçoit deux fois le prix Nobel (1903-1911). De façon individuelle, des femmes essaient, non sans difficultés, d’accéder à des métiers réputés masculins à l’époque. Par exemple, dans le Gers, La Dépêche du 8 août 1910 signale que : « La femme cochère qui avait obtenu son emploi au prix de mille difficultés, qui avaient subi les injures des automédons effrayés de la concurrence, la femme cochère qui avait triomphé de tous les obstacles et vaincu toutes les hostilités, descend aujourd’hui du siège qu’elle avait conquis. Elle démissionne. Décidément, le métier n’est pas fait pour le beau sexe ».

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La fin du 19ème siècle et le début du 20ème siècle correspondent à un nouvel essor du féminisme. Hubertine Auclert, ( 1848-1914), par exemple, poursuit les luttes féministes du 19ème siècle.

Suffragette, on la distingue des suffragistes par la radicalité de son combat pour le suffrage réellement universel. Le mouvement féministe connait alors un certain succès; exemple au RU Emmeline Pankhurst.

II …….à l’émancipation contestée (1914-1944),

a)     A l’occasion  de la première guerre mondiale,  ….

……. assiste-t-on à une  émancipation des femmes ?

Certes pendant ce conflit, les femmes participent activement à l’effort de guerre. Dès août 1914, le président du Conseil, René Viviani, appelle les femmes à assurer les travaux des champs. Dans l’armement, les « munitionnettes » sont 430 000 en 1918. Mais ce n’est pas une nouveauté. Les femmes travaillaient déjà nous l’avons vu dans l’agriculture et l’industrie. C’est dans les services que les femmes font une entrée remarquée. Elles sont désormais factrices, conductrices de trains ou de métros. Au total, en 1917, 6 femmes sur 10 travaillent et leur rôle dans la guerre est incontestable.  Le Maréchal  Joffre déclare d’ailleurs un  jour que « si les femmes qui travaillent dans les usines s’arrêtaient vingt minutes, les alliés perdraient la guerre ».

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Eauze pendant la guerre.

Mais pour F. Thébaud, pendant  la 1ère GM , on assiste en réalité au « triomphe de la division sexuelle ». Puisque la femme est confirmée dans son rôle assignée de  consolatrice ou de soignante. Les marraines de guerre entretiennent, des relations de correspondance (envoi de lettres, de colis) avec des soldats sans famille ou isolés. Les infirmières elles sont très nombreuses et très appréciées par les soldats qu’elles accompagnent dans la douleur et parfois dans leurs derniers instants. Elles jouissent dans la population civile d’un certain prestige. Si les services de santé ont présenté des lacunes au début du conflit, les infirmières sont devenues progressivement assez nombreuses pour s’occuper des 3 millions de blessés qu’on a pu compter au milieu du conflit. Marie Curie met au point un service de radiologie mobile dont ont bénéficié 900 000 combattants.

On observe qu’à l’occasion de la guerre, de nombreuses femmes font l’expérience d’une certaine autonomie. Elles perçoivent et gèrent leurs revenus. Certaines d’entre elles manifestent d’ailleurs en 1917 pour réclamer des augmentations de salaires. En 1915,  loi du 3 juin transfère aux femmes la puissance paternelle pendant la durée du conflit. Il convient également de noter qu’au printemps 1917, Jeanne Tardy,  licenciée en droit et Berthe Millard, normalienne, entrent dans le gouvernement Ribot.

Cette expérience de l’émancipation et des responsabilités est cependant limitée…

b)     ….l’effort produit par les femmes est  bien mal récompensé.

Certains écrits de « poilus » (L’Horizon- journal de combattants)  témoignent de leurs préoccupations dans ce domaine. A leur retour leur autorité sera-t-elle contestée ? Seront-ils concurrencés par les femmes sur le marché de l’emploi ? Le premier conflit mondial a donc malgré tout ébranlé certaines certitudes. Ainsi le ministre  républicain Louis Barthou disait « les hommes se souviendront, ils feront à la femme dans la paix par esprit de justice , la part qu'elle s'est faite dans la guerre par esprit de sacrifice ».  Mais dès novembre 1918, le ministre de l’armement puis de la reconstruction industrielle, Louis Loucheur propose  un mois de salaire aux ouvrières de l'armement pour qu'elles retournent au foyer. Le taux d'activité féminin retombe alors au niveau d’avant guerre. Sur le plan de l’égalité civique en 1919, a lieu en France un important débat sur  le droit de vote des femmes. La Chambre des députés vote pour  par 329 voix contre  95.  Mais le Sénat, lui,  s'y oppose. Contrairement aux anglaises,  aux américaines ou aux russes, les femmes françaises n’obtiennent pas le droit de vote à l’occasion de la première guerre mondiale. Pour F. Thébaud, «  la  parenthèse s’est bien vite refermée »,  à  l’issue de la guerre.

c)     Des femmes s’engagent  cependant malgré tout  en politique dans l’entre-deux guerres…..

Il existe un lien entre la guerre et le parcours d’un certain nombre de féministes. Ainsi Hélène Brion déclare en mars 18 " je suis ennemie de la guerre parce que féministe ; la guerre est le triomphe de la force brutale, le féminisme ne peut triompher que par la force morale et la valeur intellectuelle. Il y a antinomie absolue entre les deux". Certaines de ces femmes  adhèrent de  façon précoce à la SFIO et font  le choix de la minorité au congrès de Tours en 1920 (SFIO –PCF)  On peut donner l’exemple de Marie-Anne Gaillarde,  dite Marianne Rauze,  veuve d'un officier tué en 1916,  qui opte pour la IIIème internationale en 1920, devient  secrétaire générale de l'ARAC puis s'éloigne du PC en 1931. D’une autre sensibilité politique,  Berty Albrecht inspirée par les militantes  anglaises fonde en 1933 une revue féministe : le Problème sexuel. Quelques années plus tard, c’est le Front Populaire qui fait entrer des femmes dans le gouvernement : Cécile Brunschvicg (Sous -Secrétaire d’Etat à l’Education Nationale , Irène Joliot-Curie (Sous -Secrétaire d’Etat à la Recherche Scientifique) et Suzanne Lacore (Sous -Secrétaire d’Etat à la santé publique chargée de la protection de l’enfance). Quelques progrès sont alors réalisés. Les femmes mariées peuvent obtenir un passeport sans l’autorisation des maris. Plus tard, la loi du 18 février 1938 met  fin à l’incapacité juridique de la femme mariée et à son devoir d’obéissance.

Mais cette participation au pouvoir est brève et ne connait pas de suite dans l’immédiat …

d)     ….avant d’être renvoyées aux foyers par le Régime de Vichy, ….

Dans le cadre de la Révolution Nationale, le Maréchal Pétain souhaite que les femmes demeurent de bonnes mères. Il s’érige en protecteur de la famille traditionnelle, même s’il n’est pas lui-même « exemplaire » dans ce domaine. Ainsi, la loi du 11 octobre 1940,  interdit l’embauche des femmes mariées. Celle du 29 mars 1941,  généralise  l’allocation de mère au foyer. La loi du 2 avril 1941, durcit les conditions du divorce. En  juillet 1942 sur l’abandon du foyer qui devient une faute pénale et non plus civile. La même année,  le ministère public obtient la possibilité d’engager des poursuites pour adultère à l’encontre des épouses des prisonniers de guerre. C’est dans ce contexte qu’est instituée  en 1941, la fête des mères. http://www.lesite.tv/videotheque/0475.0018.00-1941-la-fete-des-meres

e)     …ou de s’engager dans la résistante.

Cependant, des femmes, pour certaines des mères, font le choix de résister. Pour commencer, certaines aident des personnes pourchassées et persécutées par le régime de Vichy ou l’occupant. Elles sont légèrement majoritaires dans la liste des Justes parmi les nations. Sinon,  elles renseignent ou jouent un rôle important dans la  transmission des ordres et informations.  Mais elles sont aussi combattantes. Certes elles sont minoritaires dans les Forces Françaises Libres du général De Gaulle (0,74 % des effectifs - 430 sur 58 873 éléments) qu’on les appelle "Rochambelles" (ambulancières) ou « Merlinettes »  (transmissions). Elles ont aussi des  postes de responsabilité dans la résistance intérieure.  On peut citer Lucie Aubrac du mouvement Libération Sud et Berty Albrecht, responsable du mouvement Combat. On peut évoquer  également  la figure de la militante communiste Danielle Casanova. Enfin des femmes participent, les armes à la main, à la libération de Paris. La figure de la femme combattante se développe donc en France dans ce contexte là. Le 26 juillet 44 est crée par décret  une section féminine de l'armée de terre.

Faites particulièrement attention à partir de la troisième minute vingt secondes de cet extrait :

 

 

III ……. en marche vers l’égalité (1944-2011)

a)     Les  questions de genre marquent la sortie de guerre (1944-1949).

 

De Gaulle l’avait promis dès juin 1942, en 1944,  le Conseil Français de Libération Nationale (CFLN) accorde aux femmes le droit de vote. Elles l’utilisent pour la première fois à l’occasion des élections municipales et de la mise en place de l’Assemblée constituante. On a pu y voir une récompense de l’engagement des femmes dans la résistance. Mais dans le même temps, à l’occasion de l’épuration sauvage,  on assiste à des représailles sexuées qui touchent celles qui ont eu des relations personnelles avec l’occupant. Les premières tontes ont lieu dès 1943, mais le phénomène prend de l’ampleur à la Libération. Il se poursuit jusqu'en 1946. Il concerne vingt mille femmes. Cette humiliation est parfois accompagnée de brutalités. Ces châtiments révèlent l’ancrage dans les mentalités des représentations concernant le corps de la femme. Le fait de le marquer d’infamie semble avoir la vertu de le purifier et de laver symboliquement, par extension, la nation tout entière de ses compromissions. 

b)     (1949-2001) Des progrès sont faits …

E n 1949, dans le « Deuxième sexe », Simone de Beauvoir démontre comment dans nos sociétés patriarcales, les femmes restent sous la domination des hommes à travers le mariage, les  traditions, la religion, etc…Elle déclare également qu’ « on ne nait pas femme mais qu’on le devient »  à l’issue d’un processus de construction sociale du genre.  Ce livre devient l’une des références des mouvements féministes et  les progrès réalisés  par la suite en matière d’égalité femmes/hommes sont le résultat de leurs luttes.  Dans le contexte de 1968 et du début des années 70, est créé le Mouvement de Libération des Femmes (MLF- Antoinette Fouque, Monique Wittig-Christine Delphy).  Pour obtenir le droit à la contraception et à l’avortement,  les féministes organisent des manifestations dont les slogans sont par exemple : « pas d’enfants à la chaine, pas de chaines pour les enfants ». Des pétitions sont élégamment lancées comme celle rédigée en 1971 à l’initiative de Simone de Beauvoir intitulée «  Manifeste des  343 »  parfois désignée comme le « Manifeste des 343 salopes ».

Dans ces conditions, la législation évolue donc. En 1967, la loi Neuwirth autorise la contraception. En janvier 1975, la loi Veil légalise l'interruption volontaire de grossesse (IVG). Elle est depuis 1982 remboursée par la Sécurité Sociale. Désormais, les femmes et plus largement les couples, peuvent contrôler leur fécondité et être plus libres dans leur sexualité.  Dans le couple et la famille, après avoir longtemps été considérées comme d’éternelles mineures, les femmes mariées obtiennent en 1965, le droit de travailler sans l'accord de leur mari et de disposer librement de leur salaire (ouverture d’un compte en banque par exemple). A partir de 1970, l'autorité parentale devient  conjointe. Depuis 2002, les enfants peuvent porter le nom de leur père et/ou de leur mère.

 

Dans les domaines de la formation et du travail, la place des femmes progresse également. Mais il faut attendre 1971, pour qu’il y ait autant de bachelières que de bacheliers.  Aujourd’hui, il y a plus de bachelières que de bacheliers.  On observe aussi une féminisation de la population active. Le taux d'activité des femmes est de 63,4%  et le taux de féminisation est de 45.7%.Les femmes gagnent également en responsabilité dans le domaine politique. C’est en 1991que pour la première fois une femme, Édith Cresson, accède au poste de Premier ministre. En 2000, la loi sur la parité oblige les partis politiques, sous peine de pénalités financières, à présenter aux élections autant de femmes que d'hommes. Des femmes deviennent des responsables de premier plan : en 2005, Laurence Parisot est élue à la tête du MEDEF ; en 2007, Ségolène Royale est candidate aux élections présidentielles.

c)     ….mais ils  connaissent quelques limites (aujourd’hui).

Les statistiques concernant les violences sexistes sont le reflet d’une domination des hommes sur les femmes qui s’exerce brutalement. Ainsi, une femme meurt tous les deux jours et demi sous les coups de son compagnon.

Si les femmes ont désormais plus de place à l’école ou dans le monde du travail, des progrès restent à faire. Ainsi, au lycée les filles restent sous représentées dans les filières scientifiques.  En termes de salaires, de profondes inégalités demeurent. Ainsi chez les cadres, en 2005 l’écart de salaire moyen annuel entre les hommes et les femmes se maintenait à 23 %. Les femmes sont particulièrement touchées par le chômage (8.3 % pour les femmes contre 7.1% pour les hommes au troisième trimestre 2008). Elles sont également plus exposées au temps partiel (27% des femmes actives en 2005 contre 5.3 % des hommes actifs en 2005). Enfin, dans le domaine politique, on observe que malgré tout, les femmes restent sous-représentées dans les assemblées  (27% de femmes députées, 25% de sénatrices). Il y a pourtant un peu plus d’électrices que d’électeurs.

Conclusion : De 1900 à nos jours, on observe donc des progrès en matière d’égalité femmes/hommes. Longtemps considérées comme d’éternelles mineures, les femmes deviennent en droit les égales des hommes. En France, cette évolution fut plutôt  lente. Ainsi les femmes françaises n’obtiennent le droite de vote qu’en 1944 bien après les turques par exemple.  Par la suite, les progrès sont cependant réels. Mais dans différents domaines,  l’égalité complète reste encore à conquérir. Dans le couple, la répartition  des tâches reste déséquilibrée. Dans le monde du travail, les inégalités de traitement restent flagrantes. Un récent rapport de l’Inspection Générale aux Affaires Sociales (IGAS) démontre que l’arrivée d’un enfant dans un ménage de salariés a des répercussions très différentes sur l’homme et sur la femme : ainsi, 6 % des hommes “vivent un changement dans leur situation professionnelle, contre près de 40 % des femmes…”.

Auteur : Manuel Nérée

Vocabulaire :

Féminisme : doctrine qui prône une revalorisation du rôle des femmes dans la société. Mouvement militant pour l'amélioration et l'extension du rôle et des droits des femmes dans la société (Larousse)

Émancipation : Le fait de rendre libre, d’affranchir d'une autorité ou d'une contrainte. D’une manière générale, l’émancipation est le fait de se délivrer de s’affranchir d’une domination ou d’un état de dépendance. Elle peut être morale, financière ou légale. En droit, l’émancipation est un acte légal conférant sous certaines conditions à une personne mineure, les droits juridiques d'une personne majeure.

Suffragistes : militantes et parfois militants pour l’égalité des droits des femmes et notamment le droit de vote.

Suffragettes : les suffragettes se distinguent des suffragistes par la radicalité de leurs actions.

Taux de féminisation : part des femmes dans la population active.

Bibliographie :

DELBAC P., La mémoire d’un village du Gers, Le Club Retrouvailles d’Antan, 2003.

RATONNAT J-F., La vie d’autrefois dans le Gers, Editions Sud Ouest.

BOURDIEU P., La domination masculine, col. « Points essais » , Editions du Seuil, 2002.

REYNAUD E., Les Femmes, la violence et l’armée. Essai sur la féminisation des armées. Fondation pour la défense nationale/La Documentation Française, 1988.

BADINTER  É.,  XY. De l’identité masculine, 1992, rééd. LGF, 1998

RIPA Y., Les femmes actrices de l’Histoire, Coll. Campus, Armand Colin, 1999.

THALMANN R.,   Entre émancipation et nationalisme : la presse féminine d'Europe, 1914-1945.

THEBAUD F., Histoire des femmes en occident, Vol V. Le XX siècle, 1992.        

SCHWEITEZER S.  Les femmes ont toujours travaillé, Odile Jacob, février 2002.